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Parce qu’il n’y a tout simplement pas moyen de faire autrement !
À de multiples reprises depuis l’affaire des certificats, mais également antérieurement, des personnes et des groupes ont tenté d’entrer en médiation avec la banque. Le résultat est chaque fois le même : ils se sont fait recalés, sauf quand un éventuel changement pouvait profiter à la banque.
Les seuls moments où Triodos a fléchi, et encore, momentanément, ce sont quand elle a été attaquée sur un plan juridique. Que ce soit par la SCTB devant la Chambre de commerce et d’industrie, ou via la SAAT, obligée de changer son fusil d’épaule suite aux pressions extrêmes infligées par les détenteurs. Mais, quand ce sont des victoires, elles le sont à la Pyrrhus.
Comme diraient certains, à raison, il n’a jamais été question de démocratie chez Triodos, et ce n’est pas maintenant que ça va changer. Néanmoins, jusqu’ici, la chose a été acceptée majoritairement, tout simplement parce que cela garantissait l’indépendance de la banque et le bonheur des actionnaires. En 2020, la patriarcat en place en a décidé autrement, pour sauver sa peau. Il a pris ses plus fidèles serviteurs et les a sacrifiés sur l’autel du capitalisme, façon survival.
Ayant acquis avec la banque une expérience de 26 ans de partenariat, je puis garantir que le seul moyen d’obtenir un résultat est la force. Ce qui est parfaitement dommage quand on parle d’éthique et de durabilité. Mais c’est ainsi.
Quelques précisions à propos de l’action collective
- Le Trioforum et l’action collective ne sont pas la même chose. Le Trioforum est un organe d’information. L’action collective regroupe des détenteurs qui ont décidé de s’organiser autour d’un bureau d’avocat pour tenter d’obtenir une indemnisation de Triodos.
- L’action collective a été initiée par Bernard Poncé. Un comité composé de trois autres membres fait interface entre les membres et le bureau d’avocat (voir “Qui sommes-nous ?” et “Contact” en pied de page).
- Le cabinet Watt Legal est spécialisé dans la défense des petits actionnaires. On trouvera un descriptif du bureau sur son site web et sur Linkedin.
- Pour effectuer son travail, le cabinet d’avocats demande une provision, qui sera déduite du décompte final, lequel sera établi en fonction du nombre de certificats. Cette provision pourra devoir être complétée en cours de procédure en fonction du travail à prester. Plus il y a de participants à l’action, moins il faut complémenter le montant de base.
- Il est possible de faire prendre en charge les frais par votre assurance de protection juridique. Il est aussi utile de noter que si une transaction intervient en cours de processus, il est courant que la partie adverse prenne en charge les frais d’avocat.
- Aucun montant complémentaire ne sera réclamé sans information préalable. Toute personne peut quitter l’action collective à tout moment.
- À un moment donné, des décisions de négociation devront être prise en assemblée par les membres du collectif. Le fonctionnement prévoit que la règle des 80 % l’emporte. C’est-à-dire que si 80 % de tous les membres du syndicat acceptent une proposition, les éventuelles personnes s’abstenant ou la refusant ne pourront aller contre elle. Cette règle permet de ne pas bloquer l’avancement du dossier. Evidemment, tout membre sera libre de quitter le groupe quand il le souhaitera.