… et cela fait nos affaires !

En date du 01 août, l’offre de transaction a été acceptée pour 11,20 millions de titres. L’encours est donc de +/- 78,87 %, ce qui nous arrange. Réexpliquons pourquoi.
C’est simple : plus il y a de gens qui acceptent l’offre de Triodos, moins la banque peut nous taxer de vouloir la mettre à terre par une revendication monétaire qu’elle estime évidemment infondée.
- Non, nous n’allons pas mettre la banque en faillite ! Car c’est ce qu’elle nous disait au départ, histoire de bien faire peur à un maximum de gens. Plus d’un sont tombés dans le panneau. Ce soi-disant danger relève d’une hypocrisie fallacieuse. Parce qu’en réalité, avec 500 demandeurs (au moins), comparé aux 43.000, nous ne sommes et nous n’avons jamais été une menace sérieuse sur le plan financier. La banque a d’ailleurs antérieurement tapé bien plus de pognon chez ses consultants et autres pour monter des opérations de camouflages et de fumisteries. Et personne n’a rien dit !
- Elle ne pourra plus non plus nous taxer d’un égoïsme forcené (nous allons en justice pour nous et pas pour tous le monde) qui veut prendre de l’argent dans la caisse générale au détriment du groupe entier des détenteurs. En effet, pour mener à bien sa petite opération “Boucle-la”, elle a sucré le dividende 2024 pour tout le monde, et le rabiot qu’elle devra mettre en en plus des 101 millions prévus ne va rien arranger pour 2025 ! Pour tout le monde !
- En ayant épuré le marché des détenteurs avec son offre à 10 €, la SCTB et la banque nous ont déroulé un tapis rouge. En effet, elle ne pourra plus non plus dire que si une éventuelle négociation avec nous arrivait à une offre de transaction largement supérieure, cela aurait des conséquences négatives puisque les autres détenteurs pourraient demander la même chose. Sauf que non, puisque c’est précisément l’abandon de toute poursuite actuelles et futures que signent ceux qui acceptent l’offre. Moi, je ne dis pas non 🙂
Profitons de cet espace pour revenir sur deux sujets :
- L’aspect fiscal de l’indemnité n’est toujours pas connu. Triodos conseille les détenteurs belges de se tourner vers un fiscaliste pour avoir une réponse. Le procédé est franchement facile parce que c’est quand même la banque qui a créé le problème et elle n’est pas foutue d’apporter une réponse claire pour aider ceux qui l’ont financée. Cela s’appelle de la manipulation consciente : je crée un problème et je reporte la résolution de se problème sur le groupe pour que celui trouve une solution bénéfique pour tous.
- Le nouveau CEO se réjouit d’un taux d’acceptation élevé qui est une avancée très positive et qui renforce la relation de la banque avec les détenteurs. Ces propos sont absolument scandaleux étant donné que la plupart des détenteurs n’ont rien compris à ce qui s’est passé depuis 2020. De plus, ils n’ont eu que le choix d’accepter une offre anémique les privant de dividende ou d’aller en justice (ce qui est largement impossible pour beaucoup). Le tout pour se retrouver avec un titre sous-coté, spéculatif et ne finançant plus du tout la banque !
Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons qu’imaginer l’ampleur de la résignation et du ressentiment que doit porter cette indemnité.
Et les manteaux de duc traînent dans leur fourrure,
Pendant que des grandeurs on monte les degrés,
Un bruit d’illusions sèches et de regrets,
Comme, quand vous montez lentement vers ces portes,
Votre robe de deuil traîne des feuilles mortes.