Publié le 23/10/24
Nous venons d’assister à l’AGE de Triodos. Notre avocat, Maître Arnauts était présent et nous a représenté par plusieurs interventions. Vous pourrez les entendre sur le replay qui sera disponible sur le site de la banque.
Vous pourrez également découvrir sa mise en demeure envoyée à Triodos juste avant l’assemblée en téléchargement ci-dessous.
Hormis les quelques amusements habituels, il n’y a pas vraiment eu d’informations essentielles, notre présence ayant pour but de mettre une pression en vue de l’assemblée suivante. En effet, comme prévu, le quorum légal n’a pas été atteint et les points de modification de statuts feront l’objet d’une nouvelle AGE, qui se tiendra le 15 novembre. Là, nous pourrons frapper utilement. Attendez nos instructions.
Il est à noter que, toujours comme prévu, la présente AGE a validé la cotation sur Euronext, aidée en cela par la SAAT et les votes de la Fondation SCTB. Nous restons frais face à cette position qui valide implicitement tout ce qui a été fait antérieurement, dans un espoir vain de trouver, en plus d’une cotation aléatoire, un dédommagement pertinent. Point sur lequel le CEO a encore été très clair : c’est niet. Nous avons par contre apprécié l’attitude de la Fondation Triodos Tragédie qui s’est abstenue de commentaires considérant que son action en justice prévalait.
A propos de votes, nous restons assez surpris du mode de calcul qui ne prend en compte que les votes “pour” et “contre” pour exprimer les pourcentages reçus, sans tenir compte des abstentions, comme si celles-ci n’étaient pas des votes.
Enfin, on notera que le point 5 a été retiré de l’ordre du jour, à savoir l’augmentation de la rémunération des membres du conseil de surveillance. Vu le nombre de votes négatifs et les réticences annoncées des groupes de pression (dont le Trioforum), la chose était en effet plus sage. Notre point de vue était que d’une part, nous ne voyions pas pourquoi il aurait fallut augmenter des gens qui n’ont rien surveillé (chose qui a été relevée plusieurs fois lors de l’AG), et surtout, à l’heure où les détenteurs doivent se serrer la ceinture avec un cours de certificats anémique, il aurait été plus que désobligeant de voir quelques pontes assurer leurs arrières. Ce qui est plus fondamental est que ce point a été mis à l’ordre du jour et que son évidente inadéquation en cette période chahutée ne l’a pas été pour le management. Une fois encore.